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mise en ligne : 12 mars 2002 mise à jour : ... auteur : N. Nimeskern |
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Cette préparation est orthodontique En effet, nous venons de voir que le chirurgien maxillo-facial pouvait déplacer en masse le maxillaire ou la portion dentée de la mandibule. En faisant cela, il déplace une arcade dentaire par rapport à l’autre. Pour simuler ceci, le lecteur peut faire ce petit exercice.
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Animation. Les arcades doivent être déplacées une par rapport à l'autre pour que les dents d'engrènent correctement. C'est ce qui arrive en fin de traitement quand les arcades sont rendues concordantes pour la position qu'elles auront après la chirurgie. (cette animation ne sert que d'illustration... le lecteur pointilleux aura remarqué que "l'occlusion" présentée est très perturbée... |
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Donc d’une manière générale lors d’une intervention de chirurgie orthognathique, il faut préparer les arcades dentaires, pour qu’elles s’engrènent correctement dans la nouvelle position que le chirurgien maxillo-facial leur donnera. C’est ce que fait l’orthodontiste pendant la phase de préparation à l’intervention. On dit qu’il décompense l’articulé dentaire. Il va aligner les dents sur les arcades dentaires pour qu’elles s’engrènent dans le position que lui aura indiquée le chirurgien maxillo-facial. Par exemple, le chirurgien maxillo-facial écrira à l’orthodontiste du patient pour lui dire qu’il compte, par exemple, avancer le maxillaire de 3 millimètres, et reculer la mandibule de 5 millimètres. L’orthodontiste va déplacer et réaligner les dents pour qu’elles s’engrènent dans la future position envisagée. Le lecteur aura bien sûr compris que juste avant l’intervention, il aura en bouche des arcades dentaires remaniées pour s’engrèner dans la position réalisée par l’intervention chirurgicale et pas dans la position habituelle du patient !!! Cette prise en charge par l’orthodontiste dure de 6 mois à un an et demi. Des empreintes sont réalisées régulièrement et permettent de juger de la concordance des arcades. Dès que les arcades sont concordantes, l’intervention devient possible. |
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Un appareil orthodontique fait de "braquets" (anglais) collées aux dents. Les "braquets"(anglais) peuvent être de couleur claire pour les rendre plus discrètes. |
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Nous avons vu les principaux types d’interventions réalisées dans le service. Nous avons de même vu qu’un blocage par des élastiques pendant quelques heures, ou quelques jours était maintenu. préparation préopératoire En pratique, des exercices de respiration nasale sont conseillés avant l’intervention. On conseille de faire des séances de plus en plus longues de respiration nasale exclusive. Elles habitueront le patient à respirer dents serrées. Pour contrôler l’efficacité de ces exercices, le patient doit placer un petit miroir devant ses narines, au-dessus de la lèvre supérieure, lorsqu’il les pratique. Le dépôt de buée sur le miroir traduit le bon passage de l’air par les narines. On conseille aussi au patient de s’entraîner à parler dents serrées. Cela est assez facile, mais en postopératoire, c’est surtout l’oedème postopératoire qui est gênant. On demande au patient d’emporter de quoi communiquer par écrit pendant quelques jours (carnets, crayons, ardoises magiques)
Avant le bloc La veille de l’intervention un anxiolytique léger peut, selon les cas, être prescrit. Une douche et un shampooing avec un produit antiseptique sont réalisés, de même qu’un brossage des dents et un bain de bouche lui aussi antiseptique. Le matin de l’intervention, ces soins sont répétés. Le patient part au bloc opératoire... :-) |
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Le retour du bloc Le retour du bloc est un évènement, tant pour le patient qui va découvrir les transformations de son visage (encore noyées dans l’oedème), que pour sa famille qui voit le couronnement de mois d’attente survenir. Le patient a habituellement les dents serrées, bloquées par un blocage intermaxillaire. Deux fins tuyaux sortent soit de sa bouche soit à travers la peau sous le rebord mandibulaire (cela ne laisse aucune trace). Ces tuyaux sont appelés “drains de Redon” ils s’abouchent dans une petite bouteille et servent à aspirer les suintements de sang dans les tissus, pour éviter la formation d’hématomes. Ils seront enlevés au deuxième ou troisième jour postopératoire dans la chambre du patient car cela ne pose aucun problème technique et aucune douleur. Un pansement mentonnier est utilisé pour les interventions portant sur la mandibule. Il est constitué par trois bandes élastiques collées sur la peau. Il ne cache aucune cicatrice (puisque les incisions se font en bouche...). Son rôle et de re-plaquer les tissus décollés pendant l’intervention pour éviter la formation d’hématomes. |
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Selon le type d'intervention, le patient peut présenter des systèmes appelés "sondes naso-pharyngées". Ces deux tuyaux (un pour la narine droite, un pour la narine gauche) vont derrière le voile du palais. Ils permettent au patient de respirer en dépit de l’oedème des tissus, observé en postopératoire. Aux dires de tous nos patients, la présence de ces deux tuyaux est inconfortable, mais non douloureuse. Ils sont retirés au bout de deux ou trois jours. D’une des sondes naso-pharyngées, sort un autre et dernier tuyau. Celui-ci est une sonde naso-gastrique allant directement aspirer le contenu de l’estomac. Il permet d’éviter les sensations nauséeuses, et les vomissements qui pourraient survenir en leur absence en postopératoire immédiat. Ce dernier drainage n'est, lui non plus, pas constant. |
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Les sondes Naso-pharyngées. Elles sont désagréables mais non douloureuses... |
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Sources : Cours de Monsieur le Professeur Mercier |
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