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Quel est le cheminement menant à la pose d’un ou de plusieurs implants ?

Un bilan local et général sont réalisés

Le bilan général doit récuser les patients présentant une contre-indication à la pose d’un implant. Les personne ayant une pathologie cardiaque à fort risque d’endocardite, comme nous l’avons vu, ne peuvent pas bénéficier de la pose d’un implant. D’autre pathologies ou états particuliers contre-indiquent la pose d’implants.

Un bilan local est réalisé basé sur

  • Un examen clinique examinant les rapports interdentaires, les contraintes locales auxquelles devra se soumettre la future couronne implanto-portée, et recherchant des foyers infectieux.
  • Radiologique avec des clichés rétro-alvéolaires, un panoramique dentaire, et un scanner, ceci dans différents buts :

 

  • Pour la recherche de foyers infectieux latents.
  • Pour l’évaluation de la quantité d’os présente sur le site où sera posé l’implant.
  • Pour l’examen de la situation des nerfs dentaires inférieurs cheminant dans la mandibule, et qu’il ne faudra pas visser avec l’implant.
  • Pour évaluer la situation des sinus maxillaires.

Les foyers infectieux

Ils sont l’ennemi de l’implant car l’infection chronique induit des phénomènes inflammatoires locaux ou généraux qui vont empêcher l’ostéo-intégration de l’implant et donc amener son rejet. Tout foyer infectieux dentaire doit donc être éliminé avant d’envisager la pose d’un implant.

La quantité d’os présent

La perte dentaire que l’implant tente de remplacer est souvent d’origine traumatique. Il existe souvent une perte osseuse conjointement à la perte de la dent. Lorsque la perte dentaire est ancienne, traumatique ou non, il existe une résorption osseuse physiologique, normale. Sans dent pour “l’accompagner”, l’os alvéolaire, qui normalement soutient la dent, se résorbe.

On comprend que si la zone où l’on doit poser un implant n’est qu’une mince languette osseuse, le montage sera très fragile.

L’implant doit être placé dans un os épais et solide, où on pourra lui donner la direction souhaitée. C’est le scanner qui permet d’évaluer l’épaisseur de l’os où sera placé l’implant.

La situation des nerfs dentaires et des sinus maxillaires

Le même raisonnement, purement mécanique, amène à comprendre que l’implant doit avoir une certaine taille et un certain diamètre pour supporter dans les meilleurs conditions les efforts masticatoires. Il faudra vérifier la position des nerfs dentaires et des sinus maxillaires pour éviter de les atteindre.

En pratique l’idéal serait d’avoir ... un guide permettant de placer l’implant dans la meilleure position évaluée sur le scanner !!


Sources :

Cours entrant dans le cadre du DES C de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale