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mise en ligne : 12 mars 2002 mise à jour : ... auteur : N. Nimeskern |
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webmaster: nnimeskern@aol.com |
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Les parodontopathies Nous avons vu la définition du parodonte dans le chapitre anatomie. Rappelons qu'il est la structure maintenant la dent dans son alvéole. Il est constitué de la gencive, du ligament alvéolo-dentaire, de l’os alvéolaire, et du cément. Le cément est une sorte de crépit étalé sur la racine de la dent et dans lequel vont s’arrimer les fibres du ligament alvéolo-dentaire par une de leurs extrémités (l’autre extrémité s’insérant, bien sûr, sur .....). Le parodonte est étroitement dépendant de la dent, et réciproquement. L’atteinte infectieuse de l’un se répercutant toujours, sur l’autre. Les parodontopathies sont des maladies inflammatoires ou dégénératives du parodonte qui vont progressivement le détruire, donc exposer la dent à la mobilité puis à la chute. On peut distinguer différents types de parodontopathies. 1) Les paradontopathies superficielles encore appelées gingivites Elles correspondent à l’inflammation de la gencive. Il existe de multiple causes locales ou générales pouvant entraîner une gingivite. Leur énumération, fastidieuse et hors propos, ne sera pas faite. Les gingivites sont de plusieurs types, on les dénomme selon leur aspect clinique. Leur aspect est donc variable. Elles peuvent être érythémateuses, c’est-à-dire d’aspect rouge, nécrotiques, avec des plages de tissus nécrosés etc... |
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Exemple de gingivite tartrique (due à une irritation par un important dépôt de tartre). La gencive est oedématiée, inflammatoire, tuméfiée, douloureuse... En insérant une sonde entre la dent et la gencive, on pourrait mesurer la profondeur des poches parodontales... |
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2) Les parodontopathies profondes Dans les parodontopathies profondes, on observe une désinsertion des attaches de la gencive autour du collet de la dent. Cette désinsertion permet à la plaque dentaire, au tartre, aux aliments, et aux bactéries buccales de pénétrer dans ces espaces et d’y entraîner une inflammation source de dégâts tissulaires. Dans un premier temps, il va donc se former une poche(def), sorte de repli le long de la racine de la dent, puis l’inflammation va détruire le parondonte. Il y a une lyse osseuse, c’est-à-dire une destruction de l’os, et destruction du ligament alvéolo-dentaire. Cela entraîne une mobilité de la dent, et à plus ou moins long terme, sa chute. |
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Une poche parodontale où vont "mijoter" les bactéries. Petit à petit, l'inflammation, réponse de l'organisme à cette agression va détruire les tissus alentours. |
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Les dégâts sont d'abord réversibles, puis irréversibles |
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On peut distinguer deux familles de parodontopathies : a) La parodontite La destruction osseuse est rapide. Il se forme des cavités sous la gencive, le long de la racine de la dent. Les phénomènes inflammatoires prédominent. b) La parodontose Il y a une régression simultanée de la gencive et de l’os alvéolaire sans phénomène infectieux. Il n’y a pas formation de poche. On observe un abaissement du niveau de la gencive par rapport à la dent avec exposition(def) plus ou moins importante des racines. |
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Un exemple de dénudation radiculaire |
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Le diagnostic de ces lésions sera • Clinique par la mesure de la profondeur des poches grâce à des sondes. • Radiologique : par des clichés rétro-alvéolaires montrant la lyse (def) osseuse alvéolaire péri et interradiculaire, élargissement du ligament alvéolo-dentaire ... Le traitement est complexe et très variable selon les cas . En pratique c’est la correction des facteurs favorisants, locaux (def) et généraux, le détartrage, le nettoyage des poches parodontales et le surfaçage(def) des racines dentaires. L’hygiène et la surveillance régulière. A des stades avancés, on peut réaliser des greffes osseuses ou gingivales. Ces traitements sont longs et nécessitent la pleine adhésion du patient... |
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Sources : Cours entrant dans le cadre du DES C de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale Pathologie Maxillo-Faciale et Stomatologique J.P Levy G. Princ Masson 2° édition |
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