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Cette attitude est parfaitement définie et des conférences de consensus ont établi les démarches à suivre selon les différents cas de figure.

Par exemple, pour le groupe à haut risque, où le risque de greffe bactérienne est maximum et où cette greffe peut entraîner un risque vital, TOUS les foyers potentiellement infectieux devront être éradiqués. Certains gestes de chirurgie bucco-dentaire risquant d’introduire des bactéries dans l’organisme seront contre-indiqués ou, selon les cas, réalisés sous une couverture antibiotique.

Pour chaque type de pathologie, ou de lésion préexistante, un bilan personnalisé sera réalisé, un plan de traitement sera réalisé et un suivi sera assuré. Des tableaux personnalisés faisant le point de la situation pour chaque patient sont établis et servent d’archive. Une carte format carte de crédit, mentionnant le type de risque et la prévention à effectuer, que le patient doit conserver, lui rappelle de mentionner son état avant tout soin (def).

On comprend donc qu’une même lésion pourra entraîner une prise en charge différente selon l’état du patient, le groupe à risque d’endocardite cardiaque auquel il appartient, et le traitement envisagé, qui amène à un bilan dentaire.

En cas d’extraction, ou de soins, l’attitude est de même, clairement prédéfinie. Ainsi, selon le type d’intervention, et le groupe à risque auquel appartient le patient, une couverture antibiotique sera réalisée pour détruite les bactéries passant dans la circulation sanguine pendant le geste chirurgical.

Quels principes retenir de cette pathologie infectieuse dentaire ?

La dent et sa pathologie peuvent provoquer, ou aggraver des maladies locales ou générales. Certaines de ces pathologies peuvent être :

  • Très graves .
  • Très invalidantes.
  • Mortelles ! ! !

Une attitude simple, consistant en une hygiène buccale correcte, associée à une consultation chez son chirurgien dentiste tous les 6 mois peut éviter des douleurs et des complications sévères.

La personne présentant des problèmes cardiaques, portant une prothèse articulaire ou suivant un traitement immunosuppresseur, doit être encore plus soucieuse de sa cavité buccale, et se renseigner en cas de tout soin ou geste invasif .

En matière de pathologie buccale...

Mieux vaut prévenir que guérir !!!


Sources :

Cours entrant dans le cadre du DES C de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale

Pathologie Maxillo-Faciale et Stomatologique J.P Levy G. Princ Masson 2° édition